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Réseaux sociaux : à consommer avec modération !

Réseaux sociaux : à consommer avec modération !
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9 octobre 2009

Edito

R_seaux_sociaux

Le thème des réseaux sociaux a été étudié par de nombreux chercheurs. Les réseaux sociaux sont au cœur de la vie de l'individu et l'arrivée des nouveaux réseaux du web n'a fait qu'amplifier le phénomène. Un réseau c'est quoi ? Pour certains, un réseau serait un ensemble d'individus reliés entre eux par un degré d'affinités pouvant aller de la simple connaissance à un membre de la famille très proche. Pour d'autres, le terme de "réseaux sociaux" renvoi aujourd'hui directement aux nouveaux sites web incontournables. Ces réseaux permettent aux individus de trouver leurs places ou encore de s'inscrire dans un milieu social. Avec Internet, nos réseaux ont évolué, la technique fait partie intégrante de notre vie. L’expression « avoir un beau carnet d’adresse » faisant directement allusion à un entourage social influent dans la société, prouve l’indissociation que l’on fait dans le langage entre réseau technique et réseau social.

L'émergence des nouveaux réseaux sociaux sur le web entraine un phénomène dans l'ère du temps :"L'e-socialisation". Facebook, Twitter, myspace et pleins d'autres se sont installés en véritable vedette sur la toile. Ils sont porteurs d'une valeur de démocratisation de l'accès aux réseaux mais aussi d'une volonté d'atténuer le déterminisme en permettant la rencontre inattendue d'individus différents. Internet a considérablement améliorer nos échanges : via les mails par exemple on communique plus vite et plus loin aux quatre coins du monde. Mais le contenu de nos échanges sont ils toujours aussi riche ? J'ai tendance à me rendre compte que la facilité d'accès à autrui fait que je porte moins d'importance au message que je lui envoi, en me disant par exemple que " je pourrai écrire demain aussi". Cette perte de contenu, due à la technique, fragilise notre cohésion sociale en réduisant les "vrai" contacts et peuvent engendrer un certain isolement chez l'individu. Cependant, ces réseaux du web suivent un fonctionnement identique à celui des réseaux sociaux classiques ou encore originels. En effet, malgré une démocratisation des réseaux permis grâce au web, on constate que les individus appartiennent en général à des réseaux auxquels ils étaient "prédestinés". En constatant le système d'ajout de nos amis et des amis de nos amis, il est clair que nous restons en général en contact avec des individus qui nous ressemblent. Alors est ce que ces nouveaux réseaux du web changent-ils  la nature de nos relations ?  Je répondrais oui. La possibilité de construire notre identité via un visuel ou un texte nous décrivant modifie les rencontres. Ces dernières sont plus spontanées et authentiques dans un espace physique concret.

Mais alors en quoi les réseaux sociaux participent-ils au processus de socialisation ? Comment cela fonctionne et quelles sont les évolutions ?



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8 octobre 2009

Note de lecture n°1

Une définition des réseaux sociaux

 

De nombreux chercheurs se sont penchés sur l’étude des réseaux sociaux. . Plusieurs disciplines majeures des sciences sociales – qui ont pour objectifs de comprendre le fonctionnement des sociétés – ont consacré des recherches sur le sujet, de la sociologie à l’anthropologie tout en passant par l’histoire.

Les individus sont en contact permanent avec la société et s’y organisent selon des modèles complexes mais révélateurs.

Le « travail de socialisation » comme l’écrit Simmel - par le choix des partenaires et des activités qui permettent de choisir à qui on se lie, et à qui on se différencie – permet de s’affilier, de s’orienter, de trouver des références culturelles et donc par ce fait de « s’inscrire » dans son milieu social.

Socialiser, c’est agir en fonction des autres individus, interagir selon des règles et des codes sociaux bien définis. Les gestes et les modes de communications ont une signification unique et permette d’entretenir des relations. La différence entre autrui et un individu avec lequel on entretient une relation est le fait que ce dernier n’est pas substituable. C’est à partir de ce constat que l’on peut déterminer qu’un réseau est un « système relationnel »

 

Une analyse complexe

 

Le plus difficile dans l’analyse des réseaux sociaux et de son impact sur la socialisation est sa définition. Ou commence, ou s’arrête un réseau. Qu’elles en sont ses limites ?
Un réseau doit être identifié. Il doit être construit par l’observateur en fonction de critères et questions précises.

Le réseau familial par exemple est sujet à de multiples interprétations. Certains vont y inclure tous les membres, d’autres seulement la famille proche, d’autres les cousins germains et ainsi de suite. Un réseau est dynamique, mais il doit toujours être défini avant analyse.

Par ailleurs, celui-ci n’est pas qu’une simple liste de nom ou un recensement des relations. C’est un système et il faut donc mettre en avant les systèmes, les interagissements entre les membres du réseau. Dans une organisation, ce sont les détails des interactions qui agissent tres fortement entre une équipe dite performante et une mauvaise équipe.

 

L’impact des réseaux sociaux sur la socialisation

 

Ce système relationnel dévoile beaucoup sur celui qui y est au centre. A titre d’exemple, l’ensemble des relations qu’entretient un individu avec son réseau personnel est marqué par l’empreinte de son histoire. Son réseau est constitué de son histoire : les rencontres qu’il à fait, les pays qu’il à vu, les emplois précédent, les amis du conjoint, et bien d’autre. Ces liens sont la conséquence directe des milieux dans lequel la personne a évolué et l’étude de ces liens permet une connaissance accrue de l’individu.

De plus, chaque rencontre s’inscrit aussi dans une démarche lié au futur. Un nouvel ami est une porte vers de nouveaux cercles sociaux, vers de nouvelles connaissances, ce qui fait que chacun se déplace dans un nombre infini d’espaces sociaux plus ou moins différents. C’est cette multitude d’interactions avec autrui qui permet la différenciation sociale. C’est grâce aux autres que chacun se situe et dessine sa « surface sociale ».

La socialisation effectuée à travers les réseaux sociaux est un domaine que la science n’a qu’aborder très récemment. De par le passé, les sciences sociales se sont uniquement focalisées sur les grands groupes sociaux. L’analyse des réseaux sociaux est plus fine car de nouvelles logiques apparaissent : les réseaux d’immigration, de commerce ou de pouvoir ne répondent pas aux critères classiques. Les liens personnels ont un pouvoir décisif sur de nombreux aspects de la vie (la recherche d’emploi par un piston par exemple). Les lois et les organismes ne sont pas maitres des régulations. Wellman parle de « liaison alternatives aux circuits officiels ».

L’idée selon laquelle l’individu se présente come un « atome solitaire face à un bloc lisse que serait la société » est révolue. Un individu tisse son chemin de pair à pair en fonction de ses besoins.

La forme et la structure d’un réseau social ont une influence sur les modes de socialisation. Un réseau concentré sur une sphère unique (un individu vivant dans un petit village par exemple) permet des relations homogènes, interconnecté avec une insertion locale forte mais un risque accru de dépendance et de manque si l’on s’en éloigne. Un réseau non concentré (un individu ayant beaucoup voyagé et déménagé) sera différent. L’individu est moins inséré dans le milieu mais aussi plus indépendant. 

Il faut cependant nuancer l’étude des réseaux sociaux en prenant en compte les institutions plus ou moins formelle. Un individu n’est pas confronté qu’à son réseau personnel qu’il à lui-même crée mais aussi à des cercles sociaux dont la pérennité le dépasse. Une préfecture ou une entreprise est une entité qui survit aux relations. Des milliers de relations se forment et se déforment en permanence et l’entité continue d’exister quand même à travers son assise légale et formelle.

 

Des réseaux sociaux calqués sur les structures classiques.

 

Francois Héran démontre à travers ses recherches que malgré le fait que la construction d’un réseau social est aléatoire et permet de monter dans la hiérarchie, elle est tres souvent déterminée : les classes populaires ont des réseaux moins étendus et plus denses que dans les classes supérieures. Les classes supérieures ont donc l’avantage d’un réseau plus grand et diversifiés et résistants dans le temps. La tendance à préférer entretenir des relations avec des personnes qui nous ressemblent s’appelle l’homophilie, et s’applique à tous. Le choix d’une relation amicale, que l’on pourrait supposer être libre de déterminisme, est souvent dû au milieu social. A travers cette sélection, un individu peut se situer, voir des exemples (bon ou mauvais), décider de s’approcher ou de s’écarter, et de par ce fait, le groupe et sa dynamique son nécessaire pour créer un « moi ». A qui veux-je ressembler ? Me différencier ?

Tout devient un « jeu subtil entre diversité et ressemblance, entre sélection et influence » (Burk, Steglich et Snijdersh).

 

Analyse critique personnelle :

L’analyse des réseaux est inévitable pour saisir les enjeux de la socialisation. Pour ma part, cette nouvelle branche des sciences sociales qui ne se limite pas seulement à la sociologie permet d’avoir un regard plus affiné sur les interactions entre individus et va permettre de déchiffrer les clés du mode de fonctionnement de nos sociétés. C’est dans les réseaux sociaux que les personnalités se forgent et que les caractères se dessinent. Les études de l’article non seulement montre l’importance de ces réseaux dans la construction de soi, mais aussi et surtout à quel point ces réseaux ont une influence social. Que ce soit pour l’obtention d’un métier, la rencontre d’un conjoint, le choix d’une religion, d’une école, les gouts ou les envies, tout est déterminé par le(s) réseau(x) social dans lequel chacun évolue, et ce à tous les niveaux de la société. Il est difficile de contredire cette thèse tant elle semble évidente une fois explicité. Le processus de socialisation s’effectue ainsi dans ces réseaux que nous partageons et qui comportent les valeurs dont nous nous sentons porteurs. Les réseaux se créent souvent par affinités et ce qui nous permet de nous ancrer dans une société. Notre échelle de valeur commune avec les individus partageant notre réseaux nous permet d’affirmer notre place dans un milieu social.

La seule nuance qu’il faut noter par rapport à ces recherches est le fait que les réseaux sociaux sont souvent liés à la classe sociale, et que par conséquent le choix des réseaux sociaux n’en ai pas vraiment un. Tout devient une reproduction sociale, ce qui est une finalité un peu pessimiste, mais peut-être réaliste. Même si la France s’affiche comme un pays offrant l’égalité des chances, il reste vrai qu’aujourd’hui les étapes de la vie d’un individu n’ont pas la même difficulté suivant le milieu social dont on vient. Un exemple frappant, serait les frais de scolarité des grandes écoles souvent réservées à une élite disposant de la somme requise sans étant obligé de commencer leur vie en souscrivant un crédit étudiant.

Source de l'article :

BIDART, Claire. Etudier les réseaux. Paris: caisse nationale des allocations familiales. Revue: Informations sociales n°147. 2008. p 34 à 45.

7 octobre 2009

Note de lecture n°2

Les réseaux sociaux sont omniprésents et primordiaux pour développer ses relations avec les autres et avec son univers. Ils sont devenus les nouvelles stars adulées des médias. Ce phénomène de mode n’est pas nouveau et de nombreux auteurs en ont fait le constat. Ce qui est nouveau, c’est le déploiement des technologies de l’information et de la communication ( TIC ) qui a considérablement amplifié les effets des réseaux sociaux ordinaires. L’avènement du téléphone fixe est un des premiers exemples manifeste de cette évolution puisqu’il a permit de multiplier les contacts et les échanges. L’expression « avoir un beau carnet d’adresse » faisant directement allusion à un entourage social influent dans la société, prouve l’indissociation que l’on fait dans le langage entre réseau technique et réseau social. Les relations se sont démultipliées avec la téléphonie mobile et Internet déplaçant les frontières du réseau ordinaire au réseau mondiale. Alors comment les réseaux sociaux s’articulent-ils avec les réseaux humains ? En quoi l’usage des TIC participent et transforment ils notre processus de socialisation et nos pratiques de sociabilité ? Telles sont les questions auxquelles l’article va tenter d’apporter une réponse.

Une sociabilité « augmentée »

Selon l’auteur, les TIC permettent un changement des usages des réseaux sociaux en augmentant par exemple la rapidité des échanges mais elles engendrent également un changement dans la nature des relations sociales. En effet, il propose le terme de « sociabilité augmentée » pour caractériser ce changement qui se traduit par un « plus » qualitatif notamment par exemple à travers la multiplicité des fonctions du téléphone portable. Si cette sociabilité est transformée, elle ne doit pas pour autant être qualifiée de virtuelle puisque sinon il s’agirait d’affirmer que seules les rencontres physiques dans la réalité concrète sont légitimes.

Réseaux sociaux et réseaux techniques : une même logique 

De nos jours, le terme de « réseaux sociaux » nous renvoi en premier lieu aux réseaux présents sur Internet tels que Facebook, Twitter ou encore Myspace qui permettent aux individus de déployer considérablement leurs relations avec autrui. Ces nouveaux réseaux « techniques » issus du web 2.0 apparaissent alors comme similaires (à une échelle supérieure) aux premiers réseaux sociaux. De plus, avec les nouvelles techniques de l’information et de la communication, d’autres actions non reconnues comme des actions explicites de réseautage, peuvent être retenues comme telles. En effet, les forums, les blogs ou encore les sites de ventes aux enchères participent au développement de réseaux en réunissant des groupes d’individus attentifs et fidèles. Ainsi, un effet de réseau similaire se créait et les limites initiales caractérisées par les sites explicites de réseaux sociaux sont débordées.

Quels sont les impacts de la technicisation de nos échanges sur la nature de nos échanges ?

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui légitimés. En effet, ils ne sont plus contestés et apparaissent comme les nouvelles vedettes d’internet. Mais une ambivalence est perceptible. Les nouveaux réseaux sociaux engendrés par les TIC se diraient porteur d’un principe de démocratisation. Leur réseau étant accessible par tous, ils permettraient à chacun de se construire en toute égalité un réseau social de la même façon que les classes élevées disposaient de ce privilège avant. Un principe d’égalité des chances est donc avancé. Cependant, la nuance de ce principe est mise en avant par les interrogations posées sur le savoir faire relationnel dans la réussite personnelle. De plus, si les TIC fonctionnent tel un accélérateur et un amplificateur unique des relations sociales il n’en reste par moins vrai que la plupart des véritables amitiés et des liens solides se créaient à partir de réseaux sociaux originels plus restreints. Les mêmes groupes sociaux ont alors tendances à créer des liens entre eux.

Une entrée nécessaire dans le monde de la technologie

La technologie a permit un gain de temps incroyable dans la gestion de nos relations sociales. D’un clic, via Internet il est possible de communiquer et d’ajouter les coordonnées d’un contact par exemple. Ce phénomène entraine un déplacement de notre réseau originel. En effet, un détachement des individus non équipés et donc non répertoriés sur Internet via une adresse mail par exemple va se constater. Ils disparaissent peu à peu du monde social. Il faudra de la détermination et des liens solides pour conserver une relation avec un non usagé.

L’individu au cœur des réseaux

Les nouveaux réseaux entrainent une individualisation des échanges. En effet, aujourd’hui par le biais d’un numéro il est possible de contacter un individu. On accède à un individu. Il n’est plus nécessaire de se déplacer dans des espaces sociaux et ainsi rencontrer plusieurs individus. Les TIC on renforcer le rapport individu à individu. L’évolution de la technologie le constate avec notamment le passage de l’ordinateur familial vers l’ordinateur portable personnel. Les pratiques individuelles priment sur les pratiques collectives.

Ainsi les relais et les intermédiaires qui existaient autrefois ne sont plus utiles. L’individu se présente lui-même à travers un forum par exemple, et il peut s’exprimer autant qu’un autre. L’individu est au cœur du réseau et cette idée peut rappeler des modèles similaires au sein de la société telle que la démocratie participative par exemple. Son milieu social ou encore son éducation n’est pas considéré. Les affinités priment sur les variables sociales, géographiques et culturelles non choisies : un nouvel idéal d’échange sans frontières est alors mis en place.

S’agit-il ici de « liens faibles » ? L’auteur réfute et ajoute qu’il est ici question de « liens précieux » mais impalpables car selon lui les réseaux sociaux restent porteur d’une utopie.

Il explique son propos, en disant qu’en général les catégories sociales partagent un système de valeur commun et donc des gouts et des affinités communes. Par conséquent, une même catégorie sociale a de grandes chances de se retrouver sur un même site et de nouer des liens entre eux. Si il reconnait la faculté de certains réseaux à pouvoir repousser les limites spatiales et engendrer des rencontres improbables, il nuance cependant en prenant l’exemple de Smallword qui est un réseau social fermé très sélectif sur le web.

Une pluralité d’identité sur les réseaux

Qu’il s’agisse des réseaux sociaux labélisés provenant du web2.0 ou des TIC en général, une redéfinition de l’identité de l’individu a lieu. En effet, il nous est possible aujourd’hui via les adresses mails ou la messagerie vocale de présenter une définition de soi. Nous choisissons une photo qui nous définit bien. Seulement, le fait est que nous ne savons pas à qui nous livrons cette identité réelle et cela entraine une volonté de protection de notre identité. Alors l’individu va sélectionner certaines caractéristiques qui le représentent, voir il va en créer. Il peut même multiplier et changer comme bon lui semble d’identité selon le site, comme dans la vie ordinaire, l’individu joue des rôles différents. Le site « Copains d’avant » ou encore « Facebook » de part leur concept impose d’enregistrer notre vraie identité afin de retrouver des amis d’enfance. Ainsi, l’individu a le choix de dévoiler sa vraie personnalité ou non.

En concluant, l’auteur pose la question suivante : les nouveaux réseaux ont-ils davantage tendances à rassembler des personnes qui se ressemblent ou au contraire à provoquer des rencontres inattendues entre individus différents ? Selon l’auteur, seuls les espaces publics concrets permettent le mélange d’individus différents. 

Approche critique personnel :

 

Personnellement, je crois qu’il est clair que les TIC ont changé évidemment nos usages mais également les contenus de nos échanges. En effet, la fréquence des échanges est augmenté avec les réseaux Internet et peut engendrer un appauvrissement de ces échanges car l’apparente proximité induite par la rapidité des échanges et la continuité de ces derniers via les sites tels que Facebook, nous donne l’impression que nous sommes au courant des nouvelles de nos contacts, en visionnant leurs photos par exemple. Seulement, cette impression d’être proche de l’autre à travers des photos par exemple fait que nous allons moins échanger à l’écrit et ainsi moins développer nos conversations. Ainsi les relations deviennent plus superficielles et l’individu a tendance à être moins sociable et plus seul. Les longues lettres d’autrefois, certes plus occasionnels, permettait d’approfondir des discussions car la rareté de l’échange (du notamment à une vitesse d’échange moindre) le rendait plus « exceptionnel » et donc nous prenions le temps d’écrire et de rédiger un vrai contenu.

Il est indéniable que les réseaux sociaux qui se sont développés sur Internet ont permis de créer des échanges improbables et inattendus. Ces réseaux apparaissent comme des nouveaux médiateurs qui mettent en contacts des personnes qui sans leur existence n’auraient pas pu se rencontrer. Ce phénomène apparait alors comme un facteur de lien social : Nous pouvons communiquer à tout moment, de n’importe où avec n’importe qui. L’important est de bien se servir de ces réseaux, car l’ouverture sur le monde que ces réseaux permettent peut si elle est mal utilisé se retourner contre l’usager, si celui-ci par exemple ne fais pas attention à ses données personnelles. Les pirates du net (usurpateurs d’identité, professionnels du marketing, fraudeurs…) sont nombreux et c’est pour cela qu’il est important d’être vigilant quant au dévoilement de sa vie privée.

Si les réseaux sociaux ont permit une démocratisation quant à la possibilité de se constituer un réseau social, il n’en reste pas moins vrai qu’en général les individus faisant partis de notre réseau sont des individus qui font partis de notre réseau originel et qu’ainsi les catégories sociales restent en réseau entre elles, ce qui reprend le principe selon lequel nous ne sommes pas tous égaux face aux réseaux sociaux. Pour les jeunes, les catégories peuvent se constituer selon le style vestimentaire, ainsi les « gotiques » n’auront pas les mêmes types de gouts que les « rappeurs », ils ne fréquenteront pas  les mêmes réseaux ni les mêmes amis. La mise en relation de personnes différentes est donc limitée par ces nouveaux réseaux qui comme les réseaux ordinaires ont tendances à réunir des gens similaires. Les échanges entre individus semblables m’apparaissent alors moins riches en contenu que des échanges qui auraient lieu entre des individus d’origines complètement différentes.

La sociabilité parait être augmentée, mais je dirai que ce sont d’avantage les échanges qui ont augmentés au détriment de la qualité des contenues lors des échanges.

Source de l'article:

MERCIER, Pierre-Alain. Liens faibles sur courants faibles. Paris: caisse nationale des allocations familiales. Revue: Informations sociales n°147. 2008. p20 à 31.

7 octobre 2009

Espace de discussion

HP_FR742_01

6 octobre 2009

Bibliographie

Bibliographie

MERCIER, Pierre-Alain. Liens faibles sur courants faibles. Paris: caisse nationale des allocations familiales. Revue: Informations sociales n°147. 2008. p20 à 31.

BEUSCART, Jean-Samuel. Sociabilité en ligne, notoriété virtuelle et carrière artistique. Lavoisier. Revue: Réseaux n°152. 2008. p139 à 168.

TESTUT, Nina. Facebook: Et moi ! Et moi ! Et moi ! Paris : Hoëbeke, 2009. 189p.

ENRICH,Yann. Étude socio-technique des usages et de l'imaginaire des communautés virtuelles sur Internet. Montpellier: Université Paul Valery, sous la direction de Jean-Bruno Renard, 2009. 251f.

METTON-GALLON, Céline. Les adolescents, leur téléphone et Internet. Paris : L'Harmattam, 2009. 202p.

DURAMPART, Michel. Sociétés de la connaissance : fractures et évolutions. Paris : CNRS, 2009. 171p.

LEFEBVRE, Alain. Les réseaux sociaux : de Facebook aux nouveaux intranets, la généralisation des réseaux sociaux. Paris: M21, 2009. 200p

BIDART, Claire. Etudier les réseaux. Paris: caisse nationale des allocations familiales. Revue: Informations sociales n°147. 2008. p 34 à 45.

CRISTOFOLI, Pascal. Aux sources des grands réseaux d’interactions. Lavoisier. Revue : Réseaux n°152. 2008. P21 à 58.

MERCKLE Pierre, La sociologie des réseaux sociaux. Paris: la découverte. 2004. 121p.

Les articles sur Internet :

MARTIN, Daniel. Biologist says social networking sites bad for your health. Lien : http://www.news.com.au/couriermail/story/0,23739,25082922-8362,00.html Consulté le 5 décembre 2009.

LEMONDE.FR. Les nouvelles technologies facilitent-elles le lien social ?2009. Lien : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/05/les-nouvelles-technologies-favorisent-elles-le-lien-social_1263121_651865.html#xtor=RSS-3208. 2009. Consulté le 16 décembre 2009.

G, Julien. Panorama du web 2009 : l’ère de « l’e-socialisation ».2009. Lien : http://www.paperblog.fr/1848471/panorama-du-web-2009-l-ere-de-l-e-socialisation/ Consulté le 7 décembre 2009.


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